Vous n’allez pas le croire mes amis, mais les joyeux lurons de Numspot ont décidé de nous épater avec leurs premiers services PaaS managés. Enfin, c’est ce qu’ils prétendent. « Les équipes ont bien travaillé et nous respectons notre feuille de route », affirme avec un aplomb stupéfiant Eric Haddad, le président autoproclamé de la joyeuse troupe.
Ah, l’adorable euphémisme de la feuille de route respectée! Comme si cette simple déclaration suffisait à effacer toutes les précédentes promesses non tenues et les retards de lancement qui semblent être devenus la carte de visite de l’entreprise. Ils ont probablement une feuille de route, certes. Mais est-ce que quelqu’un pourrait nous expliquer pourquoi cette feuille de route ressemble à un serpent ivre joyeusement dessiné par des enfants de maternelle ?
Les services PaaS managés proposés sont, selon les rumeurs, censés être la grande révolution. Pourtant, la seule révolution que nous voyons jusqu’à présent, c’est la rotation incessante des explications, excuses et défenses de la boîte sur le pourquoi du comment ils n’ont pas réussi à être à la hauteur des attentes du marché.
Le mot « managé » est également sujet à débat. Qu’est-ce qui est réellement managé ici? On pourrait penser que c’est le service, mais à regarder de plus près, ce serait plutôt la capacité admirable de Numspot à managé le sens du terme jusqu’à ce qu’il ne signifie plus rien du tout.
Et c’est ainsi, mes chers lecteurs, que Numspot se jette à corps perdu dans le grand bain des services PaaS. Avec un gilet de sauvetage gonflé à bloc d’excuses et de promesses, il ne leur reste plus qu’à espérer que leurs utilisateurs soient prêts à plonger avec eux dans ce bassin de complexité. Alors, qui est prêt à sauter du plongeoir avec Numspot ? Quoi, personne ? Quelle surprise…
