« Qu’est-ce qu’être français ? » Ah, la grande question existentielle soulevée par notre cher François Bayrou. On peut presque l’entendre fredonner la Marseillaise sous sa moustache, des images de Tour Eiffel et de baguettes croustillantes dansant dans sa tête, n’est-ce pas ? Eh bien, il semble que le Conseil économique et social ne soit pas aussi enjoué à l’idée de la chanter avec lui.
Cette charmante petite soirée autour d’un feu de camp prévue par notre Premier ministre, au cours de laquelle on allait tous se tenir la main et débattre de la définition de l’identité française, avait été initialement annoncée pour début février. C’était en plein tumulte du débat sur le droit du sol. Hélas, Monsieur Bayrou a dû ranger sa guitare et éteindre son feu de joie. Car jusqu’à présent, à part un silence embarrassant et un jeu de regards fuyants de la part du Conseil, rien ne s’est vraiment passé.
En effet, briser le tabou de l’identité nationale et définir une fois pour toutes ce qu’est un véritable Français semble être un défi un peu trop intimidant pour nos braves conseillers. Imaginer le Conseil économique et social, gêné, scrutant ses chaussures lorsqu’on lui pose cette question, c’est un spectacle que l’on ne peut s’empêcher de savourer.
Inutile de mentionner que le ralentissement de ce projet par le Conseil a probablement laissé notre pauvre Premier ministre déconcerté et un peu désemparé. Après tout, il avait prévu une grande soirée pyjama avec des marshmallows et une discussion passionnante sur notre chère patrie. Dommage, n’est-ce pas ?
Et donc, chers lecteurs, on dirait bien que le débat voulu par François Bayrou sur l’essence de l’identité française est actuellement en mode pause, pour le plus grand plaisir du Conseil économique et social.
Au final, tout cela nous laisse perplexe. Après tout, définir ce que signifie être français semble être une question cruciale. Peut-être que tout le monde est trop occupé à débattre du droit du sol pour entrer dans les profondeurs de l’existentialisme français ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, François Bayrou pourrait avoir besoin de trouver une autre activité pour sa soirée pyjama. Peut-être un marathon de films de Louis de Funès ?