Il semblerait qu’une flambée de passion pour les pédales soit en train de transformer notre cher territoire. Les vacanciers ont jeté leur dévolu sur les voyages à vélo et apparemment, leur influence est si puissante qu’elle redessine même le paysage vert de la France. Enfourchez la selle avec nous alors que nous nous immergeons dans l’univers de ces cyclistes nomades, le long du pittoresque canal du Midi.
Depuis quelques printemps, un amour pour le vélo comparable à celui des Néerlandais pour leurs tulipes, semble avoir envahi la France. Des familles complètes, bravant vents et intempéries, sillonnent allègrement les voies vertes de l’Hexagone à la recherche de nouvelles aventures, de paysages épiques et de respirations saines. Faisons connaissance avec l’une de ces familles, les Martin, en excursion dans le sud de la France.
En pénétrant dans ce monde de pédaliers et de selles, on découvre une vérité inébranlable : les cyclistes à l’origine de cette tendance sont de véritables ambassadeurs de ces voies vertes. Ils ne se contentent pas de suivre les chemins tracés, ils les définissent. C’est un véritable bouquet de cyclistes qui modifie sans relâche le tracé des voies vertes en France.
On pourrait imaginer que les communes qui bordent ces chemins ne voient pas cette invasion verdoyante d’un bon œil, mais il n’en est rien. Au contraire, ces localités voient une occasion en or de booster leur économie locale. Les cyclistes nomades génèrent une manne financière non négligeable grâce aux pauses déjeuner, aux nuits d’hôtel et aux nombreuses autres activités qui s’ajoutent à leur périple. Autant dire que l’engouement pour les voyages à vélo est une aubaine pour ces petites communes, autrefois ignorées, aujourd’hui en plein essor.
Il est clair que cette tendance des vacances à vélo n’est pas un phénomène éphémère, une lubie d’un été. Non, mes chers lecteurs, nous assistons à un mouvement profond, un véritable changement dans notre façon d’envisager les vacances et les loisirs. Après tout, pourquoi choisir la pollution et le bruit des transports en commun lorsque l’on peut s’évader à vélo sur de paisibles chemins verdoyants ?
Pour conclure, tout doit être fait pour encourager et soutenir cette tendance. Après tout, ici, tout le monde est gagnant : les cyclistes, les communes, la nature. Donc, qu’attendez-vous ? Sortez votre vieux biclou du garage, enfourchez-le, et découvrez les joies simples mais profondes des vacances à vélo. Peut-être que vous aussi vous deviendrez un ambassadeur des voies vertes de la France.
