Généralement, les maisons de retraite sont perçues comme des lieux de quiétude et de repos, où les résidents passent leurs journées à jouer aux cartes ou à regarder la télévision. Mais une comédienne basée à Los Angeles a décidé de pimenter un peu leur quotidien. Pauline Schantzer, alias Polly Wolly, a décidé d’apporter sa dose d’humour et de joie dans ces lieux en général très calmes.
Actrice, auteure, et rappeuse, cette dernière ne voit aucune limite à l’âge pour bouger et s’amuser. Ce n’est pas parce que vous êtes en fauteuil roulant que vous ne pouvez pas danser, non ? L’actrice a d’ailleurs créé une danse de doigt pour ceux qui, pour des raisons de santé, ne peuvent pas se lever et bouger leurs jambes.
Pauline, qui a commencé à se produire dans les maisons de retraite en 2023, s’est liée avec ces lieux notamment grâce à une amie directrice de maison de retraite, Rena Hirsch. La connexion était d’autant plus personnelle car sa mère, Judy, résidait également dans une maison de retraite. Touchée par la démence légère de sa mère, qui avait perdu son sens de l’humour légendaire, elle a alors décidé d’y apporter rire et joie, une manière pour elle de faire face à cette situation.
Utilisant son compte Instagram, Pauline partage ses chansons, ses danses, et surtout les moments de rires qu’elle partage avec les résidents. Des vidéos qui ont conquis un public plus large, faisant danser des internautes jusqu’à leur bureau. Son titre phare, « The Finger Dance », a été inspiré par sa mère qui aimait réaliser des mouvements de doigts, une chorégraphie accessible à tous.
Mais Polly Wolly n’arrête pas là sa tournée de chansons et de danses. Avec des titres comme « Groove with your cane » ou « Shake it Doll », elle parvient à faire lever et bouger des résidents qui n’étaient jamais d’humeur à danser. Des performances qui lui ont valu des comparaisons flatteuses avec le festival Coachella.
Mais pour Pauline, il n’est pas question de se reposer sur ses lauriers. Son rêve est de faire une tournée des maisons de retraite à travers les États-Unis, pour partager encore plus de joie et de rires. Pour elle, la joie apportée est la plus belle des récompenses. Peut-être qu’un jour, les maisons de retraite seront plus associées à des lieux de joie et de danse qu’à des lieux de solitude et de repos.
