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Des centres de détention assiégés la nuit : Les boucs émissaires de la justice une fois de plus sous le feu des projecteurs

Les hordes nocturnes sont de sortie. Du Rhône à l’Isère, les prisons et les centres de détention clament haut et fort que, même en cette fin de siècle, elles sont encore et toujours la proie privilégiée des insurrecteurs de l’ombre. Selon nos très aimables sources au sein de la gendarmerie et de la police, qui ont préféré se confier à France Télévisions, les attaques ont repris de plus belle.

Gérald Darmanin, notre indomptable ministre de l’Intérieur, n’a pas tardé à bondir sur Twitter pour annoncer l’information avec la gravité d’un homme portant la lourde charge de maintenir l’ordre dans la République. « De nouveau pris pour cibles », a-t-il déclaré en substance sur le réseau social. Une remarque qui donne à réfléchir. De nouveau pris pour cibles? Quelle horreur ! Laissez-nous mariner un instant dans la signification profonde de cette déclaration.

On pourrait croire que la proclamation de M. Darmanin est simplement une évidence, un fait notoire qui lui est tombé du ciel. Mais non, elle est bel et bien la preuve que nos centres de détention continuent d’être traités comme des punching-ball par des agitateurs mécontents. Et nos braves gardiens de prison, nos agents de la justice, sont-ils simplement des cibles vivantes pour l’exercice de tir de ces fauteurs de troubles ?

La récurrence de ces attaques est une raison suffisante pour déclencher une sonnette d’alarme. Elle pose une question cruciale : que se passe-t-il dans les tréfonds de notre système pénitentiaire et judiciaire français? Le silence du ministère de la justice est assourdissant. Il est temps, mesdames et messieurs, de retirer nos œillères et de regarder en face ce malaise qui ronge notre société.

Parce que, soyons clairs, ces attaques ne sont pas seulement un affront à l’ordre public, mais aussi un symptôme d’un malaise plus profond. Quand des institutions censées incarner la justice sont ainsi prises pour cible, cela soulève des questions quant à la légitimité de ces institutions, à la confiance du public dans le système judiciaire et à la capacité de notre gouvernement à maintenir l’ordre.

Il est temps que nos dirigeants cessent de twitter et agissent. Les prisons ne sont pas des champs de tir pour des mécontents et les gardiens de prison ne sont pas des cibles ambulantes. Il est grand temps de réexaminer notre système carcéral pour que ces foyers de tension ne deviennent pas un brasier incontrôlable.

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