Il semble que dans l’arène politique, la ligne entre l’ironie et la véritable alarme est devenue particulièrement floue. Et quelle meilleure preuve de cela que le récent coup d’éclat du porte-parole du parti d’extrême droite, Thomas Ménagé. C’est lui qui est monté au créneau, défendant véhémentement les retraités qui se voient privés de leur abattement fiscal dans une tentative désespérée de gérer le budget de 2026.
Pour ceux d’entre nous qui pensaient que l’extrême droite consacrait la plupart de ses efforts à des causes plus provocatrices, voici une surprise de taille. Ménagé semble en effet « profondément choqué » par les décisions budgétaires du gouvernement.
Alors, pourquoi ce changement soudain d’axe politique ? Est-ce une manifestation de sa préoccupation sincère pour les anciens de notre société ? Ou n’est-ce qu’une tentative cynique de courtiser un groupe démographique qui pourrait encore croire à la politique de l’extrême droite ? Nous laisserons le lecteur décider.
Ce qui est sûr, c’est que la proposition du gouvernement de supprimer l’abattement fiscal pour les retraités a provoqué une tempête de protestations. Les personnalités politiques défendant les aînés sont rares, mais Ménagé a sauté sur l’occasion, qualifiant la proposition de « très mauvaise idée ». Il est tout de même ironique que ce soit un politicien d’extrême droite qui se fasse le champion des retraités, une population souvent considérée comme la plus vulnérable de notre société.
Mais que peut-on attendre d’autre d’un cirque politique où les clowns sont rois ? Nous avons vu des politiques de tous bords s’opposer à l’idée de faire des économies sur le dos des plus démunis, et pourtant, lorsque le gouvernement propose une mesure qui touchera directement les poches des retraités, voilà que l’extrême droite joue les chevaliers blancs de la justice fiscale. Décidément, la politique française est pleine de rebondissements.
En fin de compte, la seule chose qui semble claire dans ce fiasco fiscal, c’est que les retraités français sont utilisés comme des pions dans un jeu politique plus large. L’abattement fiscal aboli, les pensions au ras des pâquerettes, voilà la réalité de nos aînés. Et dans ce marasme, c’est un porte-parole d’extrême droite qui s’indigne et fait du bruit. Triste époque, n’est-ce pas ?