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Nouvel épisode meurtrier à Kryvyï Rig, merci Moscou!

Dans un monde où la diplomatie prend souvent la forme d’un échange de bons procédés, certains cadeaux sont moins bienvenus que d’autres. C’est le cas des « cadeaux » que la Russie semble envoyer sans cesse à ses voisins, et le dernier en date à Kryvyï Rig, en Ukraine, ne déroge pas à la règle. Retour sur un nouvel épisode sanglant, sur fond de sarcasmes et de politiques d’agressions à peine voilées.

Nouvelle tragédie à Kryvyï Rig : un cadeau de Moscou ?

Décidément, Moscou a une drôle de manière de montrer son affection. Kryvyï Rig, une ville déjà meurtrie par les conflits passés, vient de subir une nouvelle attaque qui laisse derrière elle douleur et désolation. Comme un enfant terrible qui répète inlassablement les mêmes erreurs, la Russie semble avoir encore une fois confondu « aide » et « agression ». Les missiles, on le saura, ne sont jamais des messagers de paix.

Dans les rues de Kryvyï Rig, les décombres ne sont pas seulement ceux des bâtiments, mais aussi des vies brisées par ce que le Kremlin considérerait probablement comme un « dommage collatéral » acceptable. Les images diffusées par les médias locaux montrent un spectacle de désolation, où les cris des survivants se mêlent aux sirènes des secours, courant d’une ruine à l’autre. Est-ce là le nouveau visage de la « libération » selon Moscou ?

Et comme si la situation n’était pas assez tragique, la propagande russe bat son plein, peignant cet acte comme une intervention « nécessaire » pour la sécurité régionale. Il semble que le terme « sécurité » ait une définition bien particulière de l’autre côté de la frontière, une définition où les villes entières sont réduites en cendres pour le bien de la « paix ».

Ah, l’exportation russe de chaos ! Merci, non ?

L’ironie de la situation est palpable, si l’on peut se permettre un tel euphémisme. L’exportation russe de chaos, sous couvert de « stabilisation », devient presque une marque de fabrique. À Kryvyï Rig, comme ailleurs, les cadeaux de la grande Russie ont le goût amer des cendres et de la poudre. Merci, mais non merci, Moscou. Votre générosité en matière de destruction est tout sauf nécessaire.

Pendant que les officiels russes clament haut et fort que tout cela fait partie d’une stratégie de « défense », les habitants de Kryvyï Rig pourraient témoigner du contraire. Les bombes ne distinguent pas les militaires des civiles, et les belles paroles ne reconstruiront pas les foyers. Dans ce grand jeu géopolitique, ce sont toujours les mêmes qui paient le prix fort : les gens ordinaires, dont le seul tort est de se trouver sur le chemin de la grande machinerie de guerre russe.

Et si Moscou pensait réellement à exporter quelque chose de bénéfique, peut-être pourrait-on suggérer quelques alternatives : de l’aide humanitaire, des accords de paix, un peu de compassion ? Apparemment, ces « produits » sont en rupture de stock, ou peut-être simplement pas assez glorieux pour figurer dans l’arsenal diplomatique russe.

En conclusion, Kryvyï Rig vient de subir un autre épisode tragique de ce que certains pourraient appeler un malentendu géopolitique, mais qui s’apparente davantage à un acte délibéré de violence. « Merci Moscou » pour ce cadeau empoisonné, diront avec amertume ceux qui en paient le prix. Pendant ce temps, le monde observe, comptant les coûts d’une « amitié » qui ressemble de plus en plus à un assaut.

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