Ah, l’Icam – l’Institut catholique des arts et métiers, ce noble groupement de 13 écoles d’ingénieurs qui se la jouent globe-trotter en s’établissant de la France jusqu’en Afrique Centrale. Depuis 2018, ils ont fait le choix osé d’optimiser leur VDI (Virtual Desktop Infrastructure), en optant pour une infrastructure hyperconvergée. Ah, si seulement les mots techniques pouvaient effrayer les problèmes techniques…
Un choix audacieux, peut-être, mais pas forcément le plus judicieux. C’est un peu comme opter pour une voiture de sport quand on vit dans un désert sans routes. C’est beau sur le papier, mais cela ressemble fortement à un caprice coûteux et inutile s’il n’y a pas les compétences pour le gérer. Car, oui, l’hyperconvergence nécessite des compétences précises et souvent pointues, ce qui rend l’excuse de « l’optimisation » un peu faible.
Et puis, il faut noter que l’hyperconvergence n’est pas une solution miracle résolvant tous les problèmes du monde virtuel, bien que l’Icam semble faire preuve d’une foi inébranlable en elle. Contrairement aux jolis discours des fournisseurs de solutions, il convient de mentionner que l’hyperconvergence peut aussi provoquer des complications imprévues, des bugs et des dysfonctionnements. C’est un peu comme donner le volant à un enfant de cinq ans parce qu’il a réussi à terminer une course de Mario Kart.
En somme, il semble que l’Icam ait opté pour une solution high-tech très séduisante sur le papier, mais qui nécessite une gestion rigoureuse et une véritable expertise pour être réellement efficace. Espérons simplement que ce choix n’ait pas été dicté par l’envie de se vanter d’une technologie à la mode plutôt que par une réelle nécessité technique. Sinon, il pourrait bien s’agir d’un bel exemple de ce qu’on nomme en langage populaire un « pétard mouillé ».