La direction mondiale errante semble avoir secoué les bouteilles de vin qui, voyez-vous, se sont retrouvées à leur niveau de consommation le plus bas depuis la présidence de Kennedy. En effet, l’Organisation Internationale du Vin nous a fait part d’une baisse de consommation de 3,3% en 2024. Les chiffres nous ramènent ainsi en 1961, lorsque le monde était encore sous le choc de la Guerre froide et que certainement, plus d’un se tournait vers une bonne bouteille de vin pour oublier les tensions internationales.
Mais, mes amis, rassurez-vous, l’honneur de la France est sauf. Au risque de froisser notre image d’éternel buveur, notre pays ne s’est pas prêté à cette triste tendance mondiale. Soyons francs, même si le psychiatre spécialiste en addictologie que nous avons contacté juge que nous sommes « encore des buveurs excessifs », on peut faire fi du jugement et porter un toast à notre célèbre joie de vivre, n’est-ce pas ?
Cela étant dit, avec un ton légèrement accusateur, notre expert de la santé mentale rappelle que le vin n’est pas un produit anodin. Que nos amis du vin se rassurent, aucune déclaration d’amour n’est nécessaire pour convaincre les Français de tempérer leur consommation. Il faut simplement noter, que malgré l’appréciation presque poétique des saveurs, des textures et du terroir que nous pouvons avoir pour chaque bouteille, le vin reste un alcool, avec tous les risques que cela comporte.
Alors, à vous, chers lecteurs, avec votre verre de Bordeaux ou de Champagne à la main, mettez vos pieds sur la table et relaxez-vous. Le monde est peut-être en train de laisser tomber le vin, mais nous, les Français, nous restons fidèles à notre cher compagnon. Mais, bien sûr, comme toujours, avec modération.
