Enfilez votre plus beau manteau de cynisme, mes chers lecteurs, car nous avons une équipée sauvage à analyser. Depuis le 13 avril, nos prisons françaises – oui, ces mêmes prisons avec leurs barreaux aussi robustes que nos biscottes nationales – semblent être devenues la cible de choix pour une troupe de joyeux farceurs baptisée DDPF. De Douai à la Santé, de Fleury-Mérogis à Fresnes, le paysage carcéral hexagonal bruisse d’échos métalliques et de feu d’artifice destructeur.
Et qui pourrait être responsable de ce chaos orchestré, demandez-vous avec une innocence candide ? Eh bien, nos Sherlock Holmes d’enquêteurs privilégient la piste des narcotrafiquants. Oui, vous avez bien lu. Alors qu’une épidémie mondiale fait rage, les barons de la drogue décident d’affûter leurs griffes contre le système carcéral. Vous auriez pensé qu’ils seraient occupés à blanchir leur argent sale ou à créer de nouveaux marchés dans des pays exotiques. Mais non, ils ont plutôt opté pour le côté piquant du vandalisme carcéral.
Il est fascinant de voir comment une épidémie peut révéler le vrai visage de la société, n’est-ce pas ? Pendant que certains de nos compatriotes se contentent de se laver les mains et de se cacher derrière leurs masques, les narcotrafiquants, eux, se roulent les manches et montrent un goût certain pour la pyrotechnie.
Il reste à voir si le gouvernement réussira à contenir cette nouvelle menace ou si ces attaques marqueront le début d’une nouvelle séquence de la tristement célèbre « Guerre contre la drogue ». Une chose est sûre : la prochaine fois que vous entendrez le bruit d’une explosion, ne vous inquiétez pas. Ce n’est probablement que quelques kilos de cocaïne qui font voler en éclats les murs de votre prison locale.