Si vous pensiez que les vieilles tactiques de siège se limitaient aux tomes poussiéreux des livres d’histoire, détrompez-vous. La situation actuelle dans les prisons françaises nous rappelle cruellement leur réalité brutale.
Jeudi 17 avril, une voiture appartenant à une gardienne de prison a été délibérément attaquée. Alors que les autorités s’efforcent de comprendre l’audace de cette action en solo, notre attention est détournée vers une série plus vaste, plus menaçante, d’attaques contre nos établissements pénitentiaires.
Effectivement, depuis le 13 avril, il n’est pas seulement question de voitures incendiées ou de fonctionnaires ciblés personnellement. Non, mes chers lecteurs. Une vaste coordination de douze attaques distinctes contre des prisons sur le territoire français a été recensée. Oui, vous avez bien entendu, douze attaques coordonnées!
Mais n’espérez pas obtenir une réponse claire sur le lien entre ces incidents. Nos chers enquêteurs, en pleine tourmente, semblent un peu dépassés par les événements. Il est à se demander si le fait de porter l’uniforme bleu ne suffit plus à dissuader les criminels.
Certes, ces attaques n’ont pas été explicitement reliées aux assauts contre les maisons d’arrêt. Néanmoins, il n’est pas nécessaire d’être Sherlock Holmes pour se demander si ces incidents pourraient être les pièces d’un puzzle plus important.
La question demeure donc : qui orchestre cet assaut concerté contre nos institutions carcérales ? Un groupe criminel organisé ? De simples vandales dotés d’un sens surprenant de la coordination ? Ou une insurrection interne menée par des détenus désespérés ?
Pendant ce temps, nos prisons, bastions de l’ordre public tant convoités, sont assiégées. Leurs gardiens sont la cible d’attaques vicieuses, et l’ardeur avec laquelle les assaillants poursuivent leur mission est aussi déconcertante que choquante.
Alors, mes chers lecteurs, la prochaine fois que vous verrez un film sur une évasion de prison audacieuse, souvenez-vous de la réalité de la situation sur le terrain. Il s’agit moins de coups d’éclat héroïques et plus d’une attaque continue et méthodique contre nos institutions et ceux qui les servent.
